On a retrouvé une partition inédite de Mozart
Une certaine personne m'a imposé ce sujet il y a quelques mois et j'ai enfin réussi à l'écrire. Alors enjoy =)
Situation : Mozart s’ennuie un peu et commence à déprimer. Beethoven vient lui rendre visite. On voit Mozart derrière son piano, avec pleins de partitions sur le piano et autour de lui. Beethoven toque à la porte.
Beethoven : « Toc, toc, toc »
Mozart : « Tu peux venir, y’a pas de porte »
Beethoven : « Ah ouais. Bon comment ça va Momo ? »
Mozart : « ça va. ‘Fin, on fait aller »
Beethoven : « T’as composé quelque chose récemment ? »
Mozart : « Non. Je m’ennuie. Mais je m’ennuie. J’te jure, depuis que j’ai composé La Flûte Enchantée, j’y arrive plus. En plus, j’suis fatigué »
Beethoven : « Bah ça, c’est normal. Vu que tu vas mourir de la syphilis »
Mozart : « Ah bah oui, c’est pour ça »
Beethoven : « Ou alors tu vas mourir empoisonner à l’arsenic »
Mozart : « Aouch. On doit le sentir passer l’arsenic »
Beethoven : « Ouais »
Silence. Les 2 soufflent
Beethoven : « Bon, qu’est-ce qu’on pourrait faire pour te remonter le moral ? »
Mozart : « Je sais pas. Ce que tu veux »
Beethoven réfléchit
Beethoven ; « Je sais. On pourrait se faire amener des putes hongroises »
Mozart : « T’es pas sérieux là ? »
Beethoven : « Non mais je déconnais hein »
Mozart : « Mouais »
Beethoven re-réfléchit
Beethoven : « Je sais. On pourrait (Attendre quelques secondes) non, je ne sais pas en fait »
Mozart : « En fait, t’es venu pour me déprimer encore plus »
Beethoven : « Roooh, fais pas ton rabat-joie, on va trouver »
Beethoven s’assoit à côté de Mozart
Beethoven : « Je sais. Si on cachait des partitions inédites un peu partout en France, en Autriche chez nous. Dans ton ancienne maison, des trucs comme ça et les gens les découvreront des années plus tard et vu qu’on sera super connu, ça sera comme une découverte de malade »
Mozart : « ça va pas mieux là-dedans (Montrer la tête). Ta pneumonie, elle a déjà commencé à faire effet ou quoi ? »
Beethoven : « Oooh, je vais mourir d’une pneumonie ? »
Mozart : « Aux dernières nouvelles oui »
Beethoven : « Oh c’est moche. Je vais la sentir passer »
Mozart : « Ouais »
Re-silence. Les 2 soufflent
Beethoven : « Bon alors, mon idée ? On le fait ou pas ? »
Mozart : « Ah t’étais sérieux en plus ? »
Beethoven : « Alléééé ! Ça nous fera un p’tit road trip entre potos. Et j’suis sûr que t’iras mieux après. Et ça te fera un chouette souvenir avant de mourir »
Mozart : « Vu comme ça, ouais, pourquoi pas »
Beethoven : « Ouuuaaaaiiiss. Allé, on prend quoi comme partitions inédites ? »
Mozart : « Tu peux piocher un peu dans tous les tas, c’est que de la nouveauté »
Beethoven : « Eh bah t’as pas chômé mon salopiot »
Mozart : « Fais gaffe, tu deviens vulgaire. Et on est dans les années 1700, on ne devrait même pas parler comme ça quoi »
Beethoven : « On sent fou, c’est un sketch »
Mozart : « C’est pas faux »
Les deux se lèvent, prennent des partitions et s’en vont
Beethoven : « A nous les putes hongroises (Dire ça en chantonnant) »
Beethoven s’en va en trépignant, Mozart le regarde dépité et le suit